Une nouvelle approche de l'agriculture

Une nouvelle approche de l'agriculture est nécessaire dans la plupart des pays africains.La politique agricole de nombreux pays d'Afrique francophone ne permet pas la valorisation de la production locale.

C'est ainsi que l'une des grandes difficultés que rencontre nos agriculteurs reste le marché.
Ces derniers se trouvent dans des situations où ils sont parfois obligés de vendre leur production en dessous du coût de production.
Dans cette situation, il serait difficile de voir éclore les vrais capitaines d'industrie dans ce secteur stratégique. 
Comment sommes nous arrivés là ? L'une des causes principales de cette situation est notre approche à la résolution de nos problèmes. En effet les principaux pays africains sont devenus des mendiants professionnels à l'échelle internationale.

Au lieu de penser à une politique de développement à long terme, ils se sont plutôt tournés vers les "pays amis" et les institutions de Bretton Woods pour bénéficier de ce qu'ils appellent l'aident au développement ou des prêts. Ce qu'ils ont oublié ou fassent semblant d'oublier est que tout prêt est accompagné des conditions. Et ces conditions sont à la faveur du créancier pour protéger les intérêts de ce dernier.
C'est ainsi qu'étant considéré comme un gros bébé qu'il faut aider à marcher, grandir et même à réfléchir. Les pays que nos dirigeants qualifient de pays amis qui accordent des aides au développement et des prêts. Ces bailleurs de fonds leurs donnent même les conseils techniques pour aider les pays bénéficiaires à bien utiliser l'argent qui a été mis à notre disposition.

Malheureusement ces fameux conseillers présentés comme les experts des problèmes de l'Afrique ne connaissent pas nos problèmes comme nous-mêmes. Par contre ils sont là pour se rassurer que tout programme ou projet mis sur pied par le pays africain où il a été affecté, ne doit pas être à l'encontre des intérêts de son maître. Ceci se traduit aujourd'hui par l'échec de nos pays dans tous les secteurs. En effet il n'y a qu'en Afrique aujourd'hui qu'on trouve les pays qui ne contrôlent aucun secteur de leurs économies. Le secteur agropastoral paie le prix fort, nos produits locaux (riz, poisson, poulet, chocolat, jus...) ne peuvent faire face aux produits importés qui sont pour la plupart subventionnés dans les pays exportateurs et ces promoteurs sont accompagnés par leurs gouvernements sur la négociation des différents contrats à l'international afin de gagner plus de marché.

C'est ainsi que dans nos pays, le riz, le maïs, l'huile de soja, le tourteaux de soja, le poisson, les jus bref tout ce que nous consommons sont importés. 
Comment faire pour sortir de cette situation ? Les Africains deviennent de plus en plus conscients même la plupart de nos dirigeants qui font semblant d'être toujours formatés. De nombreuses initiatives des entrepreneurs locaux sont à encourager.

Dans le secteur de la production, de nombreux entrepreneurs sous l'impulsion de certains coachs et influenceurs s'intéressent de plus en plus aux cultures exotiques (fraises, tournesols, pomme de France...) et dans la transformation des produits locaux. C'est dans cette dernière approche que la mouvance est la plus observée. Sur le marché camerounais par exemple, on dénombre aujourd'hui plus de 50 marques de jus et le nombre ne cesse de s'accroître. Malheureusement ces derniers ont du mal à arracher une part du marché aux multinationales étrangères dont les lois, les ressources humaines, matérielles et financières jouent à leur faveur. Toutefois l'initiative est déjà à encourager, car vaut mieux essayer et échouer que de ne jamais essayer.

Face à cette situation, en attendant que nos dirigeants se réveillent de leur sommeil profond ou mettent de côté les intérêts individuels au détriment des intérêts collectifs, nous pensons que nous devons repenser notre stratégie. Car nous sommes en guerre avec un ennemi qui n'a pas les mêmes armes que nous. Sur le plan de la production, nous devons éviter de tomber dans le même piège que l'Occident. Ce piège est la monoculture et la course à l'hectare ou à l'effectif. L'une des fractions de la population où on note le plus de taux de suicide en Occident est le secteur agropastoral à cause de leurs systèmes de production et le mécanisme de gestion qui ne favorisent pas l'épanouissement du producteur malgré les subventions. Nous devons faire une production associées pour pallier déjà aux aléas climatiques, du marché et bien d'autres.

Au niveau de la transformation, les producteurs doivent accompagner les acteurs de la promotion du made in Cameroun ou du made in Africa et travailler en groupe afin de créer les marques et labels de renom. 
Nous pensons sincèrement que ces deux approches surtout la dernière seront les bases incitatives pour ramener nos décideurs à rejoindre le navire de la valorisation de nos produits et à mettre sur pied une législation favorisant l'émergence de notre secteur agropastoral.
VetAgro Conseils Douala le 18 mai 2020
Réussites

Pour se lancer dans l'élevage des poulets, il faut se renseigner sur les différentes races de poulets (les races hybrides, les races locales et les races commerciales), le marché local de l'élevage, et la durée de vie des poulets de ferme. Les connaissances en matière d'alimentation pour volaille sont incontournables (généralement de la provende). L'élevage le plus pratiqué est l’élevage en concentrations. Toutefois, il implique des besoins en produits industriels.

Rêver d'élever des poulets, c’est autrement plus compliqué de commencer une véritable ferme avicole. On ne se transforme pas juste en éleveur de volaille, mais en véritable homme d’affaires, selon le marché que l'on veut cibler et la part de l’industrie de la volaille qu'on veut intégrer.

La ponte est le moment tant attendu par tous les possesseurs de poules ! Constitué comme un événement qui rythme le quotidien de nos poules mais également le nôtre. C'est un plaisir d’aller ramasser de bons œufs frais tous les jours. On peut aussi avoir envie d’aller plus loin et décider d’augmenter son cheptel en faisant le choix de la couvaison d’œufs fécondés pour faire naître des poussins.

L'élevage de poules pondeuses s’effectue de façon familiale ou fermière, semi-industrielle ou industrielle. Les races de poules pondeuses sont nombreuses et variées. Comme variété de poule nous avons la poule rousse fermière, la poule Isa-Brown, la Rhode Island, la Marans et la leghorn. Ajoutons que la poule pondeuse la plus utilisée en Afrique c'est la poule Isa-Brown. La gestion de cet élevage demande des installations et connaissances minimales afin d'optimiser l'alimentation et le lieu de vie de la poule.

Toutes les poules n’ont pas le désir de couver. Une poule ne pouvant couver qu’une douzaine d’œufs à la fois, l’Homme a inventé la couveuse artificielle permettant de faire incuber au moment choisi par lui, entre trois et plusieurs centaines d’œufs en même temps, selon les modèles.

L’agriculture biologique est un mode de production alternatif basé sur l’exploitation respectueuse de la nature. C’est une démarche globale fondée sur un ensemble de principes :

La commercialisation des noix de cajou est une activité déjà bien développée et qui présente une certaine effervescence provoquée par une augmentation régulière de demande de noix à l'exportation. Cette activité constitue une opportunité particulièrement intéressante en matière de diversification des sources de revenu des producteurs dans la mesure où, pour répondre à des besoins pressants de santé, de scolarisation, d'alimentation, de cérémonies, etc. les paysans font recours aux revenus issus de la vente des noix de cajou.